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les histoires des prophétes
23 décembre 2005

L’histoire du déluge de Noé – Première partie

Je cherche la protection d’Allah l’Audient et l’Omniscient contre le Satan banni.

Au Nom d'Allah le Tout Miséricordieux le Très Miséricordieux, et que le salut et la paix d'Allah soient sur le plus noble des messagers, notre Prophète Mohammad. Louange à Allah, nous recourons à Lui et nous Lui demandons de nous guider, nous pardonner, et nous préserver de nos mauvaises actions. Celui à qui Allah montre le bon chemin est guidé et celui qui s'égare n'a ni maître ni conseiller.

Puisse Allah accueillir nos actes et les agréer afin qu’ils soient dans notre balance des bonnes œuvres Inchallah.

A vrai dire, avant d’aborder notre sujet, le fait de constater la présence et la détermination des jeunes fait énormément plaisir. On sent que l’espoir est grand et que le Bien existe encore chez l’Homme, malgré ce qu’on peut lire dans les journaux et constater dans les rues. Le fait de voir ces visages déterminés à obéir à Allah est une chose qui fait grandir la foi dans nos cœurs.

Je dis souvent que parmi les choses qui alimentent la foi dans le cœur est de voir tous ces gens qui s’approchent, cherchant à obtempérer à notre Seigneur. C’est un constat qui apporte le bonheur et le réconfort, et qui, en même temps, nous incite à dire qu’Allah honorera cette Umma’ (Communauté).

Le messager d’Allah (BP sur lui) a dit vrai : « Le Bien demeura en moi et en ma ‘Umma’ jusqu’au jour de la résurrection. ». Par Allah, le Prophète avait raison, le Bien demeurera dans cette Umma et dans ce pays jusqu’au jour dernier. Voir des gens qui veulent obéir à Allah soulage le cœur et confirme qu’Allah le Généreux aime et chérit Ses serviteurs.

En effet, ce sens domine dans mon cœur chaque fois que je vois les visages de ces jeunes ici présents. Je leur dis : soyez prudents, résistez, obéissez à Allah Le Bénit, le Très Haut, et ne trébuchez pas ! Aidez vos amis, obéissez à Allah. Et si vous Lui désobéissez, retournez vite vers Lui, obéissants et soumis. Prenez garde à vous, ne soyez pas pessimistes.

Ce sentiment remplit véritablement le cœur de joie. Je vois des jeunes, des visages purs et des corps forts qui rassurent quant au futur de l’Islam et des musulmans. Nous espérons qu’Allah, le Bénit et le Très Haut, glorifiera notre religion et notre pays à l’aide de ces visages.

Retournons à Noé (que la paix soit sur lui).

Son histoire nous poussera aujourd’hui, avec l’aide de Dieu, à l’aimer encore davantage et à s’attacher à lui. Il a passé environ 950 ans à appeler à l’Islam

Depuis la semaine dernière à aujourd’hui, quelqu’un parmi nous a-t-il pu tendre la main à un de ses amis? Quelqu’un parmi nous a-t-il appliqué une de nos résolutions de la semaine passée et porte en lui, comme Noé, ce souci ardent envers la religion?

Noé s’est engagé durant presque mille ans, et non pas une petite semaine (durant laquelle tes ardeurs se sont refroidies et tu as oublié!). Si toi tu t’es lassé après une semaine, lui en revanche a continué pendant presque 1000 ans, sans relâche. Il serait honteux de se lasser et d’oublier après une semaine, alors que Noé a persisté dans sa quête pendant mille ans, des siècles! Mille ans égalent dix siècles, durant lesquels il travaillait sans relâche. Noé s’est accroché à cette oeuvre tout au long de dix siècles car il savait que la religion d’Allah mérite tout cet engagement entrepris afin d’aider les gens et leur montrer le droit chemin. Tout à fait le contraire de nous, qui croyons que 30 – 40 ans, c’est trop! Il nous arrive de rencontrer un jeune de vingt ans qui se désintéresse du sort des gens sous prétexte que cela ne vaut pas la peine! déjà !! Noé a travaillé durant mille ans. Ceci, en vérité, est un point essentiel.

Qu’est ce qu’ils lui ont fait? La dernière fois, on a dit qu’il avait subi des mauvais traitements, du mépris, de la moquerie, de l’ironie et des fausses accusations. Une fois, on le traitait de fou, de menteur, une autre fois, on le menaçait de lapidation –ce qui peut être traduit comme : « Ils dirent : « Si tu ne cesses pas, Noé, tu seras certainement du nombre des lapidés ! » ». (TSC[i], Ach-Chou’arâ ‘ ‘Les poètes’ : 116). Une autre fois, ils disaient –ce qui peut être traduit comme : «…Nous te voyons dans un égarement manifeste » (TSC, Al-‘A’râf : 60), ou encore : « …Ils traitèrent Notre serviteur de menteur et dirent : « C’est un possédé ! » et il fut repoussé » (TSC, Al-Qamar ‘La Lune’ :9), et nous devons continuer à le pourchasser et l’éloigner jusqu’à ce qu’il disparaisse de nos vues. Une autre fois, ils disaient –ce qui peut être traduit comme : « Ce n’est en vérité qu’un homme atteint de folie… » (TSC, Al-Mou’minoûn ‘Les Croyants’ : 25), qu’il est touché par le Satan. Des sommes de moquerie : «… Et chaque fois que des notables de son peuple passaient près de lui, ils se moquaient de lui… » (TSC, Hoûd : 38).

Tel était le style et c’est bien plus brutal de ce qui se peut t’affecter quand ton ami te dit : « Mais pour qui tu te prends, est-ce que tu te crois un Cheikh ? ». Il arrive aussi que lui et ses compagnons se moquent de toi, et tu te dis: « Dorénavant, je ne parlerai plus jamais avec qui que ce soit de religion, j’ai été humilié. »

C’est tout au long de mille années que notre prophète Noé a supporté tout cela. Des années et des siècles sont passés, mais Noé se cramponnait toujours à ses croyances et à sa mission, tandis que des générations et des générations se sont mises d’accord pour le démentir au point que quand le père mourrait, il recommandait à ses enfants de ne pas croire en Noé. De nombreuses générations sont nées et ont persévéré dans leur obstination à douter de Noé.

Notez donc la différence entre la condition de Noé et l’état de son entourage qui ne cessait de le désavouer, et notre situation actuelle, notre amour pour autrui et pour notre religion. Heureusement, de nos jours la situation est meilleure, l’espoir est plus grand.

Je vous invite donc à vivre les versets de la sourate Noé en détail. Encore une fois, je vous rappelle qu’on doit être déterminés à ouvrir Le Coran ensemble et à apprendre comment se comporter avec notre Livre Saint. Le Coran est mon catalogue, je dois apprendre à le feuilleter ; je n’ai pas besoin d’aller à l’index pour chercher la sourate ‘Noé’. D’avance, je sais que cette sourate (chapitre) se situe au niveau de la partie 29. Lisons tous ensemble les versets pour constater l’effort que Noé emploie.

Le verset 5 te fait sentir qu’après mille ans, Noé, debout devant Allah, dit : « Ô Seigneur j’ai fait ce que je devais faire. Je ne peux faire plus que ça. ». Il est en train de faire un compte rendu à Allah, Le Grand, le Tout Puissant. Il s’innocente d’avoir pu faillir à guider ses voisins, ses compagnons et ses parents.

Est-ce que tu serais capable, toi aussi, de faire un compte rendu le jour de la résurrection ? Saurais-tu comment t’excuser devant Allah, comme Noé a fait ?

Ecoutez ce qu’il dit dans le cinquième verset –ce qui peut être traduit comme : « Il dit : « Seigneur ! J’ai appelé mon peuple, nuit et jour » » (TSC, Noûh ‘Noé’ : 5). O Seigneur, je travaillais la nuit avant le jour ; même si les gens dormaient la nuit, je ne me suis point arrêté,  O Seigneur, je me suis engagé à inviter les personnes éveillées la nuit, et celles travaillant le jour. Seigneur, j’ai joint la nuit au jour, il m’était égal qu’il fasse jour ou nuit.

Remarquez l’usage du mot nuit avant le jour : « Seigneur ! J’ai appelé mon peuple, nuit et jour » Et qu’ont-ils fait? «Mais mon appel n’a fait qu’accroître leur fuite » (TSC, Noûh ‘Noé’ : 6). Vous remarquez le résultat?  « Et chaque fois que… ». Remarquez le mot “chaque fois que” Seigneur je ne m’arrêtais pas, je travaillais, je repoussais toute autre considération telle que : mes compagnons refusent de m’écouter, mes voisins sont occupés.

« Et chaque fois que je les ai appelés pour que Tu leur pardonnes ». Je ne veux rien d’eux, sauf que “Tu leur pardonnes”. Mais “ils ont mis leurs doigts dans leurs oreilles” (TSC, Noûh ‘Noé’ : 7) – pas le bout du doigt ! Ils mettaient le doigt entier dans leurs oreilles. Remarquez à quel point ils se sont acharnés à le démentir. Alors j’ai commencé à les appeler par des signes, dit le prophète Noé “… se sont enveloppés de leurs vêtements” (TSC, Noûh ‘Noé’ : 7) – chacun d’eux se couvrait le visage de son vêtement.  Pourquoi ? Parce que je continuais à les inviter vers toi, «…se sont entêtés et se sont montrés extrêmement orgueilleux. »

Cela suffit Noé! Mais !!! «…se sont entêtés et se sont montrés extrêmement orgueilleux. » (TSC, Noûh ‘Noé’ : 7). durant six cents ans !! Notez le verset qui suit “Ensuite, je les ai appelés ouvertement” (TSC, Noûh ‘Noé’ : 8).  Je ne me suis pas arrêté, Seigneur, j’ai même varié mon style. Je n’optais pas pour une seule méthode, une unique leçon. Une fois, c’est un sermon, et une fois, je m’isolais avec quelqu’un pour lui parler. Une fois, j'exhortais une personne, une autre fois, je me mettais en public et appelais les gens : “Ensuite, je les ai appelés ouvertement. Puis, je leur ai fait des proclamations publiques et des confidences en secret” (TSC, Noûh ‘Noé’ : 8-9) Mais, comment peut-on expliquer tout cela, mes frères ? Cette assiduité ? Cet amour pour la religion ?

Arrêtons-nous, après les avoir exposés, sur ces cinq ou six versets, et permettez moi de vous demander : Y a-t-il quelqu’un qui aime autant la religion ? Quelqu’un qui aime l’Islam de cette manière? Y a-t-il  quelqu’un prêt à passer soixante ans à tendre la main aux gens, et en faire le but ultime de son existence ?

Je vous ai cité un exemple lors le l’épisode dernier et je souhaite le répéter. Je vous ai dit qu’il existait cinq modèles de pratiquants :

Le premier modèle, qui est le moins pratiquant des croyants, est l’auditeur, le croyant auditeur. Qu’est ce que cela veut dire ? Donnons un exemple : Il entend parler d’un séminaire quelque part, allons-y écouter ! On découvre que ce genre d’individus possède énormément d’informations. Quand tu discutes avec lui, tu constates que c’est une encyclopédie ! Mais à part cela, c’est le vide total, il est seulement une oreille, qui est exactement sa relation avec la religion. Voila le premier modèle, très loin de ce qu’on cherche.

Pour lui, la prière (Salat) ne fait pas partie de sa vie quotidienne ; il nage dans les péchés, mais il est prêt à aller à la mosquée pour regarder le Cheikh, seulement regarder, écouter… Il existe des jeunes filles et des jeunes hommes comme ça. J’espère qu’il n’y a personne ici présent qui s’apparente à ce genre. Il est vrai qu’il est croyant, mais superficiellement, non pas profondément.

Il existe un modèle un peu meilleur. Vous savez lequel ? Celui qui pense qu’il suffit de faire la prière, le jeûne, et d’éviter les péchés capitaux. Son cœur n’est jamais avec Allah, mais il croit que faire sa prière est suffisant ; il est tranquille, il se voit bien tel qu’il est.

Un autre type de pratiquant, meilleur que le précédent. Il accomplit la prière, le jeûne, et évite les péchés capitaux, il avoue qu’il est encore au début du chemin, mais désire s’approcher encore plus de notre Seigneur. En réalité, il assiste à cette causerie religieuse pour cette raison. Car chaque semaine, il avance d’un pas vers le Seigneur, il aimerait se rapprocher de Lui, s’élever encore plus. À propos, l’âge n’a aucune importance dans ce cas. Il est possible que tu aies cinquante ans, et que tu fasses partie du troisième modèle, mais tu veux t’élever. Il ne faut pas croire que c’est une question réservée uniquement aux jeunes.

Le quatrième modèle est pratiquement identique au troisième, celui qui souhaite aimer, obéir, et s’approcher du Seigneur. Mais ce modèle est prêt à tendre la main à ses amis.

Y a-t-il une différence ou non entre le troisième et le quatrième type de pratiquant? En effet, il y en a une.

Le cinquième modèle est celui qui vit pour le Seigneur. Il se dit : mon objectif dans la vie et que le Seigneur soit satisfait de moi, et que je puisse entrer au Paradis. J’étudierai, je travaillerai, je fonderai une belle famille, j’éduquerai convenablement mes enfants, j’aurai de l’argent, des voitures, je serai riche et je m’habillerai élégamment, j’épouserai une femme très bien, je ferai en sorte de promouvoir ma situation sociale, je disposerai d’un ordinateur et d’un accès Internet. Mais tout cela, je voudrais l’utiliser pour plaire à Allah.

Comment puis-je satisfaire Allah dans mon usine ? Dans ma faculté ? Comment doit être ma vie ? Je dois vivre pour Allah, pour Lui plaire et pour tendre la main aux gens et les aider à obéir à Allah, exalté soit Son nom.

Je suis en train de vous raconter l’histoire de Noé car j’aimerais tant qu’on soit tous à l’exemple du cinquième modèle.

C’est pour cette raison que je vous pose la question : Est-ce que vous aimez l’Islam autant que Noé ? Noé se classe tout au haut de l’échelle d’honneur. Mais vous, aimerez-vous faire partie de ce cinquième modèle ? Cela requiert que votre cœur aime et s’attache à la religion.

Notez ce qu’a dit un des compagnons, Bara’ Ibn Malek. Il a dit une très belle phrase, composée de trois mots au travers desquels tu ressens l’amour que cet homme a pour l’Islam. Cette fameuse phrase par Bara’ Ibn Malek, le frère de Anas Ibn Malek, dit : ˝ Quand je mourrais, l’Islam sera glorieux. ˝ L’avez-vous bien saisie ? Moi, je vivrai pour l’Islam, car avant de mourir, je verrai l’Islam glorieux. Quelle belle phrase que celle de Bara’ !

Cependant, la première leçon à retirer de ces premiers versets qu’on vient de lire est l’importance de la Da’wa (l’invitation à Allah) et l'ampleur qu’elle revêt.

Tu me diras : mais qu’est ce que Da’wa signifie ? C’est un bien grand mot !

Ce mot devient toutefois clair dès lors que tu te rappelles qu’il y a des filles non voilées, des jeunes qui ont à peine commencé à faire la prière.

Quel est le sens de l’expression ‘inviter à Allah’, me demanderiez-vous ? C’est un mot trop lourd pour nous ! Comment peut-on imiter Noé dans son invitation à Allah ? Au contraire, Mesdames et Messieurs, le mot Da’wa (inviter à Allah) est un mot très facile…

Savez-vous comment ? Tendre la main à ta famille, tes voisins, tes parents et tes amis, pour qu’ils puissent s’approcher du Seigneur d’un pas, même si c’est un seul pas. Est-ce que tu as déjà entrepris un tel pas ? C’est ça inviter à Allah. Ah ! C’est aussi simple que cela ! Mais moi, je ne serai capable d’inviter à Allah car ma connaissance en religion est très limitée, répliqueriez-vous.

Le Prophète (BP sur lui) te répond et il te dit : « Transmettez de ma part ne serait-ce qu’un verset ». (Hadith charif). Si tu ne connais en Islam qu’un seul verset, proclame-le au nom du Prophète (BP sur lui). Sûrement que tu as déjà entendu parler de ‘Salat’ (prière)? Tu connais la gravité de ne pas faire sa prière? As-tu des amis qui ne font pas la prière ? Est-ce que tu leur en fais parfois la remarque ? Non ?! Tu ne le fais pas? Donc, tu es loin du chemin de Noé.

L’imam Ahmed Ibn Hanbal dit : « Celui qui enseigne une chose, en devient connaisseur ».

Vous comprenez ? Si toi, tu enseignes ce sujet particulier, tu en deviens connaisseur. Personne ne te demande de parler de choses que tu ne comprends pas. Qui de nous ne sait pas qu’il y a Paradis et Enfer, jour de résurrection, la satisfaction du Seigneur et Sa miséricorde?

N’es-tu pas venu pour assister à cette causerie religieuse ? Est ce que tu n’as pas déjà entendu parler de la Miséricorde du Seigneur, de l’amour que Dieu le Miséricordieux a pour Ses serviteurs, etc. ? Parles-en. Informe tes amis. Tu l’as fait? Alors, c’est cela ce qu’on appelle inviter à Allah.

Un autre me dira : « Mais moi, je ne peux pas inviter à Allah comme Noé, car ma foi n’est pas encore parfaite. Quand j’aurai une foi complète, je pourrai alors aider les gens. » Dans ce cas, je te cite ce que les ‘Oulémas’ disent : ‘Personne ne doit dire qu’il n’invitera à Allah que lorsque sa foi est complète’.

Pourquoi ? Parce que s’offre à toi une de deux solutions : Ou tu restes ainsi jusqu’à ce que tu meures sans jamais pouvoir accomplir ta foi, ou arrivera enfin le jour où tu pourras dire que ta foi est accomplie. Dans ce dernier cas, prétendre un tel constat est preuve d’égarement ! N’est-ce pas ?

Est-il possible pour qui que ce soit de prétendre que sa foi est complète et qu’il est alors fin prêt à guider sa famille sur le chemin d’Allah ? Sachez qu‘une telle personne est devenue arrogante et aveugle.

Bon, quelle est alors l’alternative? Que tu meures et ta foi est toujours imparfaite! Donc tu dois t’initier à la Da’wa.

Un autre genre d’individus voudra nous dire : « Bien, j’ai compris qu’il ne faut pas nécessairement être un savant, qu’il suffit de ‘transmettre au moins un verset’, j’ai aussi compris qu’il n’est pas important que ma foi soit parfaite, l’important est que je dois inviter à Allah, et que je travaille pour parfaire ma foi, mais j’ai encore des péchés, je ne peux pas inviter à Allah alors que j’ai encore des péchés ! »

J’ai une réponse simple pour eux, c’est une expérience que vous devez apprendre, Mesdames et Messieurs, si vous voulez effacer vos péchés et aider les gens. Est-ce qu’il y a encore quelqu’un qui ne croit toujours pas que la meilleur façon de se débarrasser de ses péchés est de tendre la main aux gens ? Pourquoi ? Parce que quand tu fais évoluer les gens, toi aussi tu évolues et tu t’élèves au-dessus de tes péchés.

Tu te mettras alors à dire à ton ami : à propos, nous devons baisser notre regard. Tu ressentiras de la honte si tu ne le faisais pas.

Quand tu dis à quelqu’un : je te réveillerai pour la prière d’Al Fajr (l’aube) pour l’inciter à prier, alors toi aussi tu vas te réveiller pour la même raison.

Quand tu proposes à quelqu’un de faire la prière avec lui, en groupe, toi aussi tu vas accomplir ta salat.

De la sorte, cela t’aide à te purifier de tes péchés.

C’est pour cette raison qu’il y a beaucoup de jeunes qui se demandent : moi, j’ai commis un tel péché, comment est-ce que je peux m’en débarrasser ? Invite à Allah. Aide les autres. Une fois fait, le problème sera résolu ? Oui, le problème sera résolu.

Mesdames et Messieurs, il faut que vous sachiez qu’il n’y a aucun espoir de s’élever que par ce moyen, celui d’aider l’autrui.

En agissant avec les gens, tu apprendras puis tu te perfectionneras. Après cela, le Seigneur commencera à te bénir. Pourquoi ? Car tu prends soin de Sa religion.

C’est cela la vraie signification. Je m’intéresse à Ta religion, O Seigneur elle est ma cause.

Il t’élèvera à un rang plus élevé. Il te donnera accès à des issues que tu n’aurais jamais pu atteindre, même si tu priais durant mille ans.

Allah le Tout Puissant nous soutient pour que nous puissions soutenir les gens. Vous ne le croyez pas ? Essayez et voyez.

Tu vas me dire : Qu’est ce que je fais alors du verset qui dit –ce qui peut être traduit comme : «Commanderez-vous aux gens de faire le bien, et vous oubliez vous-mêmes de le faire, alors que vous récitez le Livre? Etes-vous donc dépourvus de raison?» (TSC, Al-Baqara ‘La Vache’ : 44). Ca ne marchera pas, je ne peux pas inviter les gens alors que moi-même j’ai des péchés ! Qu’est ce que le verset prohibe? Il prohibe le fait d’ordonner de faire le bien ou bien le fait d’oublier de le faire soi-même ? La prohibition d’oublier soi même bien sûr. Donc si tu parles à une personne avec l’intention de ne pas oublier ta personne et ton devoir et avec l’intention de l’aider et de t’aider en même temps, à ce moment là, Allah t’élèvera.

Franchement, mes amis, la question de la Da’wa - l’invitation à Allah -, la question que tu sois comme Noé, nécessite une seule chose. Elle nécessite de la conscience, de l’amour pour la religion. Tu aimes ta religion ? Tu seras comme Noé.

Abou Horayra était extrêmement triste au sujet de sa mère. Elle n’était pas musulmane et il espérait tant que sa mère le devienne. Il parlait avec elle, mais elle refusait.

Prêtez attention à sa conscience ! Il s’est rendu chez le Prophète (BP sur lui) en pleurant – Est-ce que vous réalisez son tourment – Mon père ne fait pas la prière. C’est un problème ! Ma sœur est loin de la religion. C’est un problème.

Abou Horayra est allé parler au Prophète (BP sur lui) en pleurant et lui dit : “O messager d’Allah, j’appelle ma mère à Allah, mais elle refuse, je lui ai parlé aujourd’hui pour qu’elle consente à obéir à Allah, mais elle m’a fait entendre un discours injurieux sur ton compte, messager d’Allah. Pries Allah pour qu’Il guide la mère d’Abou Horayra.”

Vous voyez celui qui s’est rendu chez le Prophète (BP sur lui) le suppliant de prier pour sa mère. Je suis venu à toi en pleurs. Notez la préoccupation pour autrui ! Abou Horayra, ne t’inquiète pas, le messager d’Allah va prier pour toi. Le Prophète leva alors sa main vers le Ciel et dit : “Ô Allah ! Puisses-tu guider la mère d’Abou Horayra.”

C’est tout !!

Abou Horayra dit : «  Je me suis dirigé vers ma maison et j’ai frappé à la porte. Et je l’ai entendue dire : Ô Aba Hourayra, reste où tu es ! Et je me suis dis : Ah ! elle va insulter encore une fois ’reste où tu es !’ Elle est sortie en ouvrant la porte et en disant : Ô Aba Horayra, j’atteste qu’il n’y a pas de dieu qu’Allah, et que Mohammed est Son messager. ».

Ô, gloire à Allah ! Avez-vous vu comment est le cœur d’Abou Hourayra ?

Je vais vous raconter une chose très étrange. Je connais quelqu’un qui aimait très sincèrement son ami, mais cet ami désobéissait à Allah, faisant usage de drogues, perpétrant des désobéissances, des péchés, des catastrophes même. Mais notre homme espérait que le Seigneur guiderait un jour son ami sur la voie juste.

Il me racontait qu’il était parti faire une Oumra exclusivement pour prier pour son ami. Tu imagines ! Quelqu’un a-t-il déjà entendu parler d’une chose pareille? Partir pour visiter la Mecque spécialement - naturellement tu es récompensé pour avoir fait une Oumra et tout - pour prier pour quelqu’un d’autre! Il disait : je suis parti pour la Oumra, je me suis collé à la Kaaba, et j’ai prié… Ô Allah, guidez untel, guidez untel …Ô Mon Dieu… Après deux semaines, il me jurait qu’il avait vu son ami partir à la mosquée pour la prière. Il avait aussi arrêté l’usage des stupéfiants et maintenant son ami connaît par cœur cinq sections (ajzãa) du Coran ! Louange à celui qui répond à l’invocation.

Si le cœur bouge, Allah (Le grand, Le tout Puissant) répond.

Mesdames et messieurs, le but de tout cela est apprendre à aimer autrui…

Comme Noé s’est attaché à cette Da'wa, on apprend nous aussi à l’aimer.

Je vais commencer par vous citer quelque versets et Hadiths qui vous inciteront à tendre la main aux gens.

Allah (L’exalté et le Très Haut) dit –ce qui peut être traduit comme : « Vous êtes la meilleure communauté, qu’on ait fait surgir pour les hommes. Vous ordonnez le convenable, interdisez le blâmable et croyez à Allah...» (TSC, ‘Âl-‘Imran ‘La Famille D’Imran : 110) Quelle est la particularité de cet Umma ? Pourquoi sommes-nous donc la meilleur des nations ? Est-ce à cause de notre intelligence qu’Allah nous dit Vous êtes la meilleure communauté …par pur favoritisme ? Absolument pas ! Pourquoi donc ? Parce que Vous ordonnez le convenable, interdisez le blâmable et croyez à Allah.

Ecoutez ce que le Prophète (BP sur lui) dit : « La religion, c’est la sincérité ‘conseil sincère’ ». Le summum de la religion est que tu conseilles «  Quand nous demandâmes: ‘Envers qui?’, il répondit: ‘Envers Allah, envers Son Livre, envers Son Envoyé, envers les chefs des musulmans, et le peuple commun parmi eux ».

Ce hadith du Prophète (BP sur lui) risque de te faire peur. Il te poussera à réfléchir quand tu rentres chez toi. Comment je peux tendre la main aux gens de l’immeuble où j’habite ? Il faut les aimer d’abord, il faut que je me rapproche d’eux. Je vais d’abord frapper aux portes des appartements car autrement, ne les connaissant pas et leur ordonnant de pratiquer la religion n’aurait aucun sens.

Mais dans l’immeuble, Mesdames et Messieurs, on ne se connaît même pas. Les résidents ne connaissent même pas le voisin qui habite en face, et tu me dis que tu veux invoquer, inviter à Allah !! Il faut faire la connaissance de ton voisin d’abord.

Commence par complimenter ta sœur avant de lui demander de mettre le foulard. Courtise et comporte-toi bien avec tes parents avant de leur demander de faire ceci et de ne pas faire cela.

Ecoute ce que dit le Prophète (BP sur lui) : « ordonnez le convenable, interdisez le blâmable ou Allah sera sur le point de faire descendre sur vous un châtiment, vous L’invoquerez et Il ne vous exaucera pas. ».

S’il t’arrive de prier, mais que ta prière n’est pas exaucée, saches donc que parmi les causes du refus est ton manque de solidarité envers ceux qui t’entourent.

Mais alors, pourquoi assistes-tu à ce séminaire ? À quoi servirait d’écouter tout ce discours, si tu n’aides pas les gens ? Sais-tu que cette fonction, le fait d’aider les gens, était celle des prophètes ?

Allah le Tout Puissant, en t’accordant cette opportunité pour que tu puisses aider les gens, se montre Miséricordieux envers toi. Saches aussi que dès que tu commences à aider les gens, tu y trouveras un certain plaisir. Je vous jure, Mesdames et Messieurs, dès que vous entreprenez d’aider les gens, vous sentirez une joie fantastique qui vous remplira le cœur.

Un des partisans dit : « Chaque fois que j’aide un Homme, et ce dernier y répond favorablement, je me sens satisfait et je ne ressens plus de besoin pour la  nourriture ou la boisson».

Je suis certain que celle qui a amené son amie avec elle aujourd’hui se sent très contente. Son cœur bat fort. Elle se dit : ‘mon amie est avec moi, elle est en train d’écouter, et avec la volonté de Dieu, Allah l’aidera’. Sachez que ce sentiment est la preuve de la foi. Mais celui, qui ne se préoccupe pas que les gens soient sur la bonne voie ou non, a la foi faible.

Si ton amour pour le Seigneur est vrai dans ton cœur, tu montreras le chemin d’Allah et tu sauras inviter à Allah (L’exalté, le Très Haut).

Le but dans tout cela est d’essayer de vous motiver pour que vous puissiez aider ceux qui vous entourent. Est-ce que vous savez que juste le fait d’inviter à Allah représente un ‘Thawab’ (Récompense) ? Savez-vous ce que c’est qu’un ‘thawab’ (récompense) ?

Le Prophète (BP sur lui) dit en s’adressant à Ali Ibn Abi Taleb: « Que Dieu dirige un seul homme grâce à toi, cela te vaudra mieux que les chameaux roux.» C’est mieux que des voitures Mercedes, des villas somptueuses, etc.

Un autre Hadith rapporte : « Que Dieu dirige un seul homme grâce à toi, cela te vaudra mieux que le monde et tout ce qu’il contient. ».

Bien! Pourquoi ne pas essayer ? Tout d’abord, commencez par les parents, par vos épouses, par vos enfants, par vos voisins…

Réunissez la famille. Mesdames et Messieurs, la famille s’est désunie ! Ses membres ne se rencontrent plus. On veut réunir notre famille… Invitez-les à déjeuner… Amadouez-les, prenez soin des enfants de la famille… Mes frères et soeurs, faites quelque chose… Imitez Noé, mes frères …il a travaillé durant mille ans.

Ce que je vous demande aujourd’hui, ce n’est pas d’aller vous disputer avec les gens, de crier ou de prétendre être un Da'awaji (un semblant de prêcheur)… Non. Au contraire, moi j’aime les gens et je veux aider les gens selon mes capacités… Il faut s’asseoir, y penser et commencer à réfléchir sur la méthode pour guider ton ami. La nuit, tu invoques, tu fais la prière, tu te prosternes devant Allah pour qu’il puisse guider telle personne… Ô Seigneur, Guide telle personne sur la voie juste… et il faut demander aux gens de prier pour elle, tu accomplis une Oumra… Toute ta pensée est concentrée sur le fait qu’Allah, le Tout Puissant, guide les gens…C’est cela le but de ta vie…

À ce moment-là, la vie commencera à avoir plus de goût, au lieu de la vie pénible qu’on vit de nos jours. La vérité est qu’on ne sait pas pourquoi on existe !! On existe pour être les émissaires d’Allah sur terre…pour aider les gens…

Imagine! Chaque personne que tu peux guider sur le droit chemin, tous ses mérites seront placés dans ta balance.

Exemple : lui, il ne faisait pas sa prière, mais il a commencé grâce à toi… Toute prière faite par lui jusqu’à sa mort est dans la balance de tes mérites… Bien ! Après que tu sois mort, alors que lui est encore vivant…toute prière faite par lui est mise dans ta balance.

Pas seulement cela, mais avec chaque personne guidée par lui vers le droit chemin, les mérites s’ajoutent dans ta balance. Est-ce que vous imaginez, la valeur du ‘Thawab’ obtenu ! Il arrive que tu ne sois pas autant sûr de tes mérites que de ceux obtenus grâce à celui que tu as guidé.

A partir de ce fait, on constate une chose très agréable : tous les mérites des gens d’Egypte sont dans la balance de ‘Amr Ibn Al-Aç.

Imagine ? Cette causerie, les gens qui font la prière, les femmes voilées, et tous les cultes, etc. Tout le mérite est dans la balance de celui qui nous a fait connaître cette religion. Imagines-tu comment sera sa balance ? Essaie d’imaginer ! C’est impossible à imaginer, n’est ce pas ?

Ne sois pas envieux, mais sois enthousiaste ! Demandes-toi pourquoi ta balance est limitée à tes faits ? Pourquoi ma balance n’inclut-elle pas les bons actes de quelqu’un d’autre ? Bien ! Et si je joignais d’autres gens dans ma balance ! J’espère que ce discours te motivera à le faire…

Finissons la sourate : on s’est arrêté au verset 10. Commençons par le début du verset 10 où il dit –ce qui peut être traduit comme : « J’ai donc dit: «Implorez le pardon de votre Seigneur, car Il est grand Pardonneur, ” (TSC, Noûh ‘Noé’ :10). ‘J’ai donc dit…’ Il va commencer par t’informer de ce qu’il leur a dit. Attention, cette partie est très importante…la prochaine page est très importante…pourquoi ? Car depuis le début, j’essaye de te faire comprendre que tu dois inviter à Allah…il faut que tu invites à Allah…il le faut…

Tu me répondras que tu ne sais pas quoi dire…

Cette page t’enseignera ce que tu dois dire ! Ne me raconte surtout pas que ça ne te concerne pas, ni que ce sont des choses que Noé a dites il y a bien longtemps…Au contraire, on va imiter et découvrir ce sur quoi Noé a insisté.

Vous constatez à quel point le Coran est important. Il vous enseigne…Vous voulez faire la Da’wa (inviter à Allah) ? Alors le Coran vous enseigne comment.

Ouvrons le Coran sur la sourate de Noé et analysons – détail par détail – ce sur quoi Noé a insisté…car quand vous parlez aux gens, il faut que vous appuyiez sur ces particularités.

Remarque le premier détail sur laquelle Noé a insisté… « J’ai donc dit: «Implorez le pardon de votre Seigneur, car Il est grand Pardonneur, ” (TSC, Noûh ‘Noé’ :10). Donc, quelle est la première chose sur laquelle il a insisté ? Sur le Pardon d’Allah. Il a insisté sur leur besoin pour la miséricorde de Dieu…Vous en êtes conscient ? Il n’as pas insisté sur la terreur…Il n’as pas commencé par leur dire ‘vous allez tous être jetés en enfer…Si vous restez comme ça, vous irez en enfer’. Malheureusement, il y a des gens qui se comportent de la sorte. La vérité, est qu’il y a des gens qui comprennent mal l’Islam, se croyant ainsi porter le souci majeur pour la religion de notre Seigneur.

Il gronde les gens…il est violent…il ne comprend rien…il est comme ça…Il se peut qu’il soit un Khatib (Orateur) sur le Minbar…quelqu’un qui parle aux gens…violent envers eux… Il leur dit: vous êtes perdus…vous ne valez rien du tout…il crie, sachez qu’il n’a rien compris.

En revanche, regardez Noé…son premier mot : « J’ai donc dit: «Implorez le pardon de votre Seigneur, car Il est grand Pardonneur, ” (TSC, Noûh ‘Noé’ :10). Donc la première chose à apprendre – et j’espère que tout le monde ici présent la suivra, est que la Da’wa (Invitation à Allah) n’est pas basée sur la violence, la terreur, sur la haine ou l’obligation. Mais elle est basée sur une seule chose : la première et la plus importante, la Miséricorde du Seigneur. Ouvre lui la porte de la miséricorde ! Ouvre lui la porte en lui disant qu’il y a espoir. Ne ferme pas toute les portes devant lui et après cela tu lui demandes de suivre le droit chemin…ça serait trop tard car tu aurais déjà fermé les portes devant lui! « J’ai donc dit: «Implorez le pardon de votre Seigneur, car Il est grand Pardonneur, ” (TSC, Noûh ‘Noé’ :10).

Je me souviens une fois, j’étais avec trois jeunes, en train de parler de religion. L’un d’entre eux ne faisait pas sa prière et commettait des péchés etc. On était devant un parc de jeux… bien sûr tout le monde connaît le vacarme qu’en peut trouver sur ces lieux-là…les gens, durant les jeux, crient.

Le jeune qui a été avec moi voulait aider ce jeune là…il voulait l’approcher du Seigneur…il lui a dit : « Est-ce que tu sais à quoi il me fait penser, ce cri ? L’autre lui a répondu non, il te fait penser à quoi ?

Il lui a dit : aux cris des gens en enfer ! Naturellement, le jeune a rougi et il lui a répondu avec une innocence : Vous savez, moi je joue tous les jours ici.

L’autre lui répond : Alors souviens toi quand tu joues que les gens en enfer crient de la même façon que toi tu cries en jouant. »

Mauvaise approche !!…Notez ce que notre Seigneur dit à Moïse –ce qui peut être traduit comme : « Puis, parlez-lui gentiment. Peut-être se rappellera-t-il ou [Me] craindra-t-il? » (TSC, Tâ-Hâ : 44.)

Mes frères et sœurs, invitez les gens à Allah avec habilité, n’utilisez pas la violence, soyez miséricordieux et délicats envers eux…c’est la manière de notre Seigneur !

Est-ce notre méthode? C’est le Seigneur qui le dit, et de qui parle-t-Il ? Il parle du Pharaon.

Une fois une personne s’est rendue chez Haroun Errachid et lui a parlé rudement…ses paroles étaient brusques. Que lui a répondu Haroun Errachid ? “O Toi…Je ne suis pas pire que le Pharaon, et toi tu n’es pas mieux que Moïse ! Allah a dit à Moïse de s’adresser au Pharaon ‘gentiment’.  Ne peux-tu me parler plus délicatement ?”

Notez l’approche et les paroles !

Donc, ceci est la première des particularités « J’ai donc dit: «Implorez le pardon de votre Seigneur, car Il est grand Pardonneur, ” (TSC, Noûh ‘Noé’ :10). Au cas où tu aurais un père ou une mère désobéissant envers le Seigneur…Gare à toi donc si tu sors d’ici pour aller te disputer avec eux en croyant qu’ainsi, tu les invites à Allah ! Mais en revanche, pense à les aimer !

Mes frères et sœurs, l’Islam c’est l’amour…L’Islam est une religion d’amour…une religion qui rapproche les cœurs entre eux…Chers amis, c’est ainsi qu’on doit comprendre l’Islam.

Evoquons un autre exemple : j’ai une sœur qui n’est pas voilée, que dois-je faire avec elle ? Dois-je chaque jour l’empoisonner avec des paroles ? Connais-tu une méthode meilleure? Pourquoi ne pas devenir son ami ? Rapproche-toi d’elle, apprends a connaître ses problèmes, réfléchis avec elle pourquoi elle n’est pas voilée ? Tends-lui la main peu à peu, aime-la, donne-lui un cadeau, prie pour elle…

Mes frères et soeurs, c’est cela la méthode…c’est cela le style. Dans notre religion, il n’y a pas de contrainte ou de dureté !

L’imam Abou Hanifa, le fondateur de la grande doctrine, avait un jeune voisin ivrogne. Chaque jour, l’imam, pendant sa prière à deux heures du matin, entendait la voix trépide de ce jeune ivrogne égaré. Il semblait que ce jeune avait un problème familial car toute la nuit, il disait : ils ont causé ma perte, et quelle perte !!

Cela pendant toute la nuit. Il ne faisait que répéter cette phrase et boire…Toute la nuit…Une fois, la police est arrivée, et a emmené le jeune au poste. Lorsque Abou Hanifa a entamé sa prière ce soir-là, il n’a pas entendu la voix du jeune. Ah… Il attendait l’opportunité ! Il y a des gens que tu invites, mais sans résultat car ils ne t’écoutent pas…

Il y a des gens qui viennent me dire : je lui ai parlé, et j’ai fait tout ce qu’il fallait faire…il ne veut pas réagir. Qu’est ce que je lui réplique ? Attends l’opportunité. Mais qu’est ce que cela veut dire ? Chaque personne a une station…une fois un problème…une autre fois une maladie…une fois une chute, etc.  Attends-le à l’une de ces stations…l’important est quand il arrive, il  trouve que tu es le premier à l’y attendre. L’imam Abou Hanifa attendait l’opportunité…

La police l’a attrapé. L’imam est donc parti à la police etil leur a demandé la permission de laisser le jeune partir, et il leur a promis que le jeune ne récidivera pas. Il l’a fait monter derrière lui, et pendant toute la route, il ne lui a pas parlé…laissant le cœur du jeune réfléchir. Quand ils sont arrivés à la maison, il lui a dit : ‘Jeune homme, est-ce moi qui ai provoqué ta perte ? (Qui t’ai dévié ?) Le jeune homme a répondu : je jure par Allah que tu ne l’as point fait et je jure par Allah que je ne boirai jamais.’

Notez l’approche !!

Revenons au verset.

« J’ai donc dit: «Implorez le pardon de votre Seigneur, car Il est grand Pardonneur, ” (TSC, Noûh ‘Noé’ :10). Dans deux ou trois versets, Noé parla de la bonté du pardon et du Thawab (la récompense) du ‘Istighfar’ (demande du Pardon). Que se passe-t-il quand on demande pardon à Allah ? Mes frères, apprenez le goût du pardon…On va tous ensemble sentir le goût de demander pardon.

« J’ai donc dit: «Implorez le pardon de votre Seigneur, car Il est grand Pardonneur, pour qu’Il vous envoie du ciel, des pluies abondantes » (TSC, Noûh ‘Noé’ :10-11) des bienfaits d’où tu ne t’attends point !! O vous qui avez des problèmes sociaux et financiers, et vous qui êtes fatigués à la recherche de votre subsistance quotidienne, et vous qui vous lamentez …au lieu de vous lamenter, vous disant : ‘on veut l’argent’, demandez pardon… «pour qu’Il vous envoie du ciel, des pluies abondantes, et qu’Il vous accorde beaucoup de biens et d’enfants, et vous donne des jardins et vous donne des rivières. » (TSC, Noûh ‘Noé’ :10-11)

Mes frères,  Al-‘Istighfar’ (la demande du pardon) peut faire tout cela ! Le sentez-vous ou pas ? Quelqu’un a-t-il encore des doutes ?

 


[i] TSC : Traduction des Sens du Coran. Cette traduction est celle du sens courant le plus connu jusqu'à présent de la sourate sus mentionnée. Lire la TSC ne remplace nullement sa lecture en arabe, la langue de révélation du saint Coran.

Série par Amr Khaled

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